Il y avait, si on en croit le catalogue de Collin, cinq horloges de la même gamme, quatre installées à Paris et une dernière en Espagne.
Celle de Notre-Dame a été détruite lors de l’incendie ; celle de la Trinité, arrêtée depuis cinquante ans, est restée relativement protégée dans son cabinet de bois grâce à l’heureuse initiative d’un employé de l’église ; celle de Saint-Augustin est encore présente et intacte bien qu’elle soit recouverte d’une épaisse couche de poussière qui a pénétré par les vitres brisées du cabinet de protection. La dernière était située dans le beffroi de la mairie du premier arrondissement.
Nous ne connaissons pas (encore) celle qui est en Espagne, à San Sebastian, mais elle est selon toute vraisemblance plus éloignée de celle de Notre-Dame que les deux autres.
L’horloge de Saint-Augustin est par ses dimensions la plus proche de celle de Notre-Dame.
Elle présente la particularité d’avoir conservé un remontoir d’égalité presque complet.
C’est elle que nous vous proposons de découvrir ici, en compagnie de Jean-Baptiste Viot de l’Association Horloge Notre-Dame et d’Antoine Walter de l’Atelier d’horlogerie de la ville de Paris.