C’est en mai 2019 que Jean-Baptiste et des membres de l’association rapportent l’existence d’une horloge du même type que la « Collin-Wagner » disparue lors de l’incendie de la cathédrale.
Celle-ci se trouve dans l’église de la Trinité à Paris, édifice qui est actuellement l’objet d’importants travaux de restauration.
Une partie des travaux a été confiée à Paschal, une entreprise familiale sise à Wimereux (Pas de Calais), dont les compétences horlogères vont de la montre bracelet, l’horlogerie monumentale à l’art campanaire. Lorsqu’il est question de recouvrir le mouvement de l’horloge de la Trinité d’un sarcophage protecteur pour la suite des travaux, Bernard Paschal, gérant de l’entreprise contacte l’association.
Il propose une solution pour permettre d’accéder à l’horloge pendant les deux ans que durera le chantier. Plutôt que de bâtir un sarcophage en bois pour la mettre à l’abri des gravats, Bernard Paschal est disposé à démonter l’horloge, la transporter et la remonter dans un autre local. L’idée est excellente car elle présente de nombreux intérêts : un accès illimité au mécanisme qui permettra de relever avec précision les cotes de ses pièces, et la possibilité d’accéder aux pièces démontées pour en prendre les dimensions internes dans de bien meilleures condition que sur site. Dans un premier temps, il fallut trouver un point de chute. Les ateliers d’horlogerie de la Ville de Paris sont évoqués, mais ceux-ci ne disposaient pas de locaux disponibles susceptibles de recevoir le monumental mouvement horloger. Finalement, c’est l’école d’horlogerie de Paris qui répondit présent en proposant de le placer dans une grande salle de cours. Une convention fut passée entre l’école d’horlogerie et la Ville de Paris ouvrant la porte au démontage de l’horloge. Celui-ci a lieu le 31 janvier 2022 et c’est l’objet de ce reportage.